Sur scène, les comédiens improvisateurs n’ont pas de texte écrit. Ils doivent écouter et rebondir en un temps record. Dur, dur! Comment ne pas commettre d’erreurs dans ces cas-là ? En réalité, ils ne cherchent pas à éviter l’erreur (car elle fait partie du jeu), mais à en faire une force. Cela demande toutefois un travail en amont : développer de la bienveillance vis à vis de soi pour ne pas s’auto-flageller à tout moment 😉
Nous vous invitons à lire ce petit article bien ficelé, lu sur la revue Grazia, qui vous aidera à vous voir vous-même comme votre meilleur(e) ami(e) !
Lorsque l’on commet une erreur, il n’est pas rare que la culpabilité nous assaille ! Souvent refoulée, cette émotion a pourtant de nombreuses choses à nous enseigner. Découvrez comment en tirer parti !
La culpabilité, une émotion essentielle
Lorsqu’on blesse une personne qui nous est chère ou que l’on commet une erreur de jugement, il n’est pas rare qu’un sentiment de culpabilité nous assaille. Si cette émotion est désagréable et envahissante, elle est tout de même essentielle à notre bonheur. En effet, la culpabilité nous permet de faire la différence entre le bien et mal. C’est d’ailleurs grâce à elle que l’on reconnaît ses erreurs et que l’on trouve la volonté de les corriger, lorsque c’est possible. La culpabilité, tel un guide, permet de savoir si nous agissons en parfaite harmonie avec nos valeurs. Chez certaines personnes, elle se manifeste sous la forme d’angoisses tandis que d’autres la ressentent sous la forme d’une lourde tristesse. Quelle que soit son intensité, la culpabilité est un sentiment qu’il faut donc toujours accepter. Lorsque l’on commet une erreur, il est donc essentiel d’accepter ses émotions, dans leur intégralité. Ce n’est qu’ainsi qu’il est possible de changer et d’évoluer de manière durable.
Erreur : acceptez la culpabilité
Vous venez de faire une erreur et vous vous sentez coupable ? Rien de plus normal ! La culpabilité vous fait savoir que vous n’avez pas agi en adéquation avec vous-même. Au lieu de chercher à lutter contre ce sentiment désagréable, essayez de l’accepter. Ressentez pleinement l’émotion qui vous assaille et essayez d’être reconnaissante à son égard. En effet, sans elle, vous ne seriez qu’un robot indifférent à tout. Amusez-vous à vous représenter l’émotion sous la forme d’un personnage animé si cela vous aide. Cet exercice de visualisation vous permettra notamment d’apprivoiser votre culpabilité et de ne plus en avoir peur. Si vous avez du mal à vous laisser aller, vous pouvez utiliser une technique de méditation très utile en cas d’émotions fortes. En position allongée ou assise, prêtez attention au va-et-vient de votre respiration. Laissez-vous bercer par son rythme, sentez vos poumons se remplir d’air, puis se vider peu à peu. Une fois que vous vous sentirez plus détendue, vous pourrez ainsi travailler sur votre culpabilité en vous posant les questions suivantes : cette émotion a-t-elle un message à me faire passer ? Puis-je faire quelque chose pour
corriger mon erreur ? Si la réponse est oui, vous savez ce qu’il vous reste à faire. Si c’est non, vous n’avez plus qu’à lâcher prise et à vous pardonner.
Erreur et culpabilité : ce qu’il faut éviter
Lorsque l’on commet une erreur, il est donc très important d’accepter la culpabilité et de ne pas chercher à s’en débarrasser à tout prix. Toutefois, il est tout aussi essentiel de ne pas alimenter la culpabilité. Vous répétez en boucle « je suis nulle, j’aurais dû être capable d’anticiper cette erreur » ne vous apportera rien de bon. La culpabilité doit être un moteur. Il est donc complètement stérile de ruminer sa défaite et de tourner en rond. Lorsque vous commencez à vous dénigrer, arrêtez ce que vous êtes en train de faire et imaginez que c’est votre meilleure amie qui a commis l’erreur en question. Lui adresseriez-vous autant de reproches ? Ne feriez-vous pas preuve, au contraire, de bienveillance ?
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